| ![]() ![]() ![]() ![]() FINALE2, FINAL, subst. masc. MUS. Dernière partie, de caractère généralement animé et brillant, d'une œuvre musicale. ♦ [Mus. instrumentale] ,,Dernier des divers mouvements d'une sonate, d'une symphonie, d'un concerto, d'une suite ou d'une succession libre de pièces constituant un tout`` (Mus. 1976). Le temps n'est plus [chez Beethoven] de ces finales emportés, où la passion se précipite, ivre et sauvage, vers son but (Rolland, Beeth.,t. 2, 1937, p. 438).Archéologie intéressée et passionnelle, elle [une philologie partisane] écrit bravement le final des symphonies inachevées (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 144): 1. De même qu'il est bon dans une symphonie même pastorale de faire revenir de temps en temps le motif principal, gracieux, tendre ou terrible, pour enfin le faire tonner au finale avec la tempête graduée de tous les instruments, − je crois utile de vous parler encore de l'abbé de Bucquoy (...) avec cette intention de mise en scène exacte et descriptive sans laquelle ses aventures n'auraient qu'un faible intérêt. Le finale se recule encore et vous allez voir que c'est encore malgré moi...
Nerval, Filles feu,Angélique, 1854, p. 567. ♦ [Mus. vocale, surtout d'opéra] ,,Dernière partie d'un acte ou de l'ensemble de l'œuvre, réunissant le plus souvent tous les personnages dans un ensemble vocal ou un chœur final ou une combinaison des deux`` (Mus. 1976). [De l'œuvre] Avez-vous vu à l'opéra le finale d'un bel opéra-comique de Rossini (Stendhal, Amour,1822, p. 182).Les cortèges et les finales meyerbeeriens (Dumesnil, Hist. théâtre lyr.,1953, p. 137).[D'un acte] Le final du second acte, morceau plein de chaleur et de caractère, est aussi l'un des plus vigoureux qu'ait écrit l'auteur de la Muette (Musset dsRevue des Deux Mondes,1832, p. 242). − P. métaph. Le finale se recule (supra ex. 1).Les agents attendirent tout le jour quand, à sept heures, le 53 sortit de la rue Galande. Le final allait se jouer (La Varende, Cadoudal,1952, p. 303): 2. Le train freine et s'arrête aux abords de Paris. Il reprend doucement pour le finale [it. ds le texte]... Le trajet est une œuvre assez semblable à quelque symphonie.
Valéry, Variété II,1929, p. 38. Prononc. et Orth. : [final]. Ds Ac. 1835-1932. Ds Ac. 1835, s.v. final. Ds Ac. 1878, s.v. finale comme dans de nombreux dict. (cf. Land. 1834, Gattel 1841, Nod. 1844, Besch. 1845, Littré et DG). Ds Ac. 1932 sous les 2 formes (cf. aussi Dub. et Lar. Lang. fr.). Au plur. des finals, des finales. Étymol. et Hist. 1779 finale « dernière partie d'une œuvre musicale » ici, d'un opéra (Correspondance littéraire secrète, no16, 17 avr. d'apr. Proschwitz ds St. neophilol. t. 27, p. 231). Mot ital. attesté comme terme de mus. dep. av. 1742 (Fagiuoli ds Batt.), substantivation de finale (final*). STAT. − Finale1 et 2. Fréq. abs. littér. : 141. BBG. − Quem. DDL t. 10. |