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FILIALE, subst. fém.
,,Société jouissant d'une personnalité juridique distincte, ayant un nom, un objet et un patrimoine propre (...) mais dirigée ou étroitement contrôlée par la société mère`` (L. Lacour, Dr. comm., p. 182, ds Rob.). Il créa une filiale pour l'achat des terrains d'angle et la construction de cafés (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 309):
Alors que les profits, pour l'industrie extractive, sont très mobiles de la filiale vers la société-mère, les filiales manufacturières semblent retenir la majeure partie de leurs profits en vue d'assurer leur propre développement. Univers. écon. et soc.,1960, p. 1008.
RELIG. Fondation d'une abbaye, qui garde avec celle-ci des liens de parenté spirituelle. Cette filiale éclatante mais éphémère de Port-Royal, l'Institut du Saint-Sacrement (Bremond, Hist. sent. relig.,t. 4, 1920, p. 209).Nous sommes une filiale de l'abbaye de Solesmes (T'Serstevens, Itinér. esp.,1963, p. 233).
Rem. Littré précise que le terme ,,n'est pas synonyme de succursale : succursale a le même but que l'établissement principal; filiale peut avoir un objet différent``. Dupré 1972 ajoute ,,la succursale supplée à l'insuffisance de la maison-mère. Le terme s'emploie pour les banques, les établissements commerciaux (...) la filiale marque la fécondité de la maison principale``.
Prononc. et Orth. : [filjal]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1844 « succursale, annexe » (Mozin-Biber). Fém. subst. de filial*. Fréq. abs. littér. : 283. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 503, b) 365; xxes. : a) 289, b) 404.