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FICELÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de ficeler*.
II.− Emploi adj.
A.− Qui est lié, attaché avec de la ficelle. Carotte de tabac bien ficelée, proprement ficelée (Ac.1835) :
1. ... on voyait s'agenouiller un instant Mme Sazerat, posant sur le prie-dieu voisin un paquet tout ficelé de petits fours qu'elle venait de prendre chez le pâtissier d'en face et qu'elle allait rapporter pour le déjeuner. Proust, Swann,1913, p. 60.
P. métaph. :
2. L'histoire supplanta chez lui le roman dont l'affabulation, ficelée dans des chapitres, empaquetée à la grosse, forcément banale et convenue, le blessait. Huysmans, Là-bas,t. 1, 1891, p. 30.
B.− Au fig., fam.
1. [En parlant d'une pers.] Qui est habillé, qui est mis (de telle ou telle façon). Bien, mal ficelé; être ficelé comme l'as de pique. Un jeune homme avec une raie, raide et très bien ficelé (Mérimée, Lettres Mmede Beaulaincourt,1870, p. 148).M. Amédée, mal ficelé, mal embouché, lui ressemblait en plus gros, luisant de toute sa face de suif rouge (Pourrat, Gaspard,1930, p. 36).
Rem. Seule, l'expr. mal ficelé est vivante aujourd'hui.
2. [En parlant d'une chose] Qui est fait, composé, organisé (de telle ou telle façon). Un travail, un ouvrage bien ficelé :
3. Le capitaine, à la gauche duquel il marchait, se dit aussitôt : « ce beau jeune homme va me faire une question, et je vais le remettre à sa place par une réponse bien ficelée ». Stendhal, L. Leuwen,t. 1, 1835, p. 37.
Fréq. abs. littér. : 175.