| FIBRINOLYSE, subst. fém. PHYSIOL. Processus naturel de dégradation, de dissolution de la fibrine, se produisant normalement vingt-quatre heures après la coagulation sanguine; il peut être accéléré ou retardé soit par des agents médicamenteux soit par un état pathologique. La fibrinolyse et l'étalement de la nappe épithéliale, rapides dans les cultures de poumons provenant de fragments broyés selon la technique de Borrel, sont, en goutte pendante, dans la culture initiale, le plus souvent à peine marqués (J. Verne, Vie cellul.,1937, p. 64).Simples ou complexes, ces examens sont devenus indispensables au diagnostic de certaines causes de saignement ou d'hypercoagulabilité, hémophilie, hémogénie, insuffisances hépatiques, fibrinolyses (Bariéty, Coury, Hist. méd.,1963, p. 638).REM. Fibrinolytique, adj.,physiol. Qui a le pouvoir de lyser, de détruire la fibrine. Certaines sources épithéliales ont une action fibrinolytique très marquée (J. Verne, Vie cellul.,1937p. 97). Prononc. : [fibʀinɔli:z]. Étymol. et Hist. 1937 (J. Verne, loc. cit.). Dér. de fibrine*; suff. -lyse*. |