| FESCENNIN, INE, adj. ANTIQ. ROMAINE. Qui appartient à un genre de poésie satirique, généralement grossière et licencieuse. Vers fescennins, poésies fescennines (Ac.) : ... elle imita (...) la cordace rapide,
Avec le geste libre et le chant fescennin.
C'était un air étrusque aux paroles hardies,
Un refrain de taverne aimé des carrefours...
Bouilhet, Melaenis,1857, p. 148. Prononc. et Orth. : [fεsεnε
̃], fém. [-nin]. [nn] ds Land. 1834 et Littré. [ss] ds Littré et comme var. ds Barbeau-Rodhe 1930. Le mot est admis ds Ac. 1762-1878, les éd. de 1762 et de 1798 l'enregistrant au pluriel. Étymol. et Hist. 1583 (Des Accords, Bigarr., Avant-propos ds Littré). Empr. au latin fescenninus « fescennin » (Fescennini versus; licentia Fescennina), dér. de Fescennia nom d'une ville d'Étrurie où l'on pratiquait cette sorte de poésie licencieuse et grossière. Fréq. abs. littér. : 2. |