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FÉRIÉ, ÉE, adj.
Jour férié. Caractérisé par la cessation du travail, et lié à la célébration d'une fête (civile ou religieuse). Anton. jour ouvrable.Je passe ce long jour férié à parcourir, en tous sens, l'intérieur de la ville (Michelet, Chemins Europe,1874, p. 272).Aujourd'hui c'est jour férié; je m'en vais me donner vacances (Gide, Caves,1914, p. 736):
Il y avait eu ce mois-là vingt et un jours fériés en Bavière, grâce aux nombreuses naissances et morts de princes Wittelsbach et d'archiducs zu Bayern. On pouvait prévoir que si la famille continuait à vivre et à mourir au même rythme, les jours de travail seraient bientôt supprimés pour son bon peuple... Giraudoux, Siegfried et Lim.,1922, p. 87.
En partic. Jour chômé autre que le dimanche. Les dimanches et jours fériés (Ac.1932).Magasin fermé les dimanches et jours fériés (Rob.).
Littér. Qui rappelle ou qui concerne un jour férié. Un repos férié; une délivrance de tout travail humain (Baudel., Paradis artif.,1860, p. 417).Dans le ciel férié flânait longuement un nuage oisif (Proust, Swann,1913, p. 170).
Prononc. et Orth. : [feʀje]. Ds Ac. 1835-1932. Étymol. et Hist. I. 1. Ca 1150 feirier intrans. « chômer » (Thèbes, 5369 ds T.-L.); 2. ca 1170 foirié subst. « jour férié » (Béroul, Tristan, éd. E. Muret, 2164); ca 1225 ferier [forme de l'Ouest] trans. « chômer, fêter » (Pean Gatineau, Saint Martin, 8198, éd. W. Söderhjelm); 1253-89 adj. jor foirié (P. de Fontaine, Conseils à un ami, XXVII, II ds Gdf. Compl.). II. 1. 1582 ferier intrans. « chômer » (F. Bretin, trad. de Lucien, L'Accusé deux fois, 1 ds Hug.); 2. 1582 ferier trans. « chômer, fêter » (Id., De ceux qui vivent à gages, 16, ibid.); 1690 ferié adj. « chômé » (Fur. : jours feriez). I du lat. arch. feriatus « oisif (d'une personne); férié (d'une période) », dér. de feriae (férie*), et du lat. class. ferior, feriari (formé sur feriatus, v. Ern.-Meillet) intrans. « être en fête, chômer », lat. chrét. trans. « fêter, chômer ». II Ferié : réfection de feirié, foirié d'apr. le lat. feriatus. Il est difficile de distinguer, parmi les attest. antérieures de fer(i)er, fer(i)é, les formes propres aux dial. de l'Ouest (cf. p. ex. Pean Gatineau, supra et aussi Roques I, IV-V, 3277 ferer forme de l'Ouest correspondant à ibid. I, I, 1112 forier) des formes refaites sur le latin. Fréq. abs. littér. : 36.