| FER-BLANC, subst. masc. Tôle de fer ou d'acier, recouverte d'une couche d'étain protectrice. Boîte, cuvette, plat de fer-blanc; couronne de fer-blanc. Vous ne concevez pas cela, me dit-il [Gobseck] en s'asseyant au coin de son foyer où il mit son poëlon de fer-blanc plein de lait sur le réchaud (Balzac, Gobseck,1830, p. 416).Le geôlier apportait tous les jours la soupe de Dantès dans une casserole de fer-blanc (Dumas père, Comte Monte-Cristo,t. 1, 1846, p. 175).Rem. La docum. atteste les graph. a) fer blanc : les entre-chocs des bidons de fer blanc (Genevoix, Raboliot, 1925, p. 15); b) fer-blanc : des tubes et des boules de ferblanc (Cuvier, Anat. comp., t. 3, 1805, p. 364). REM. Ferblanté, ée, adj.Elle [la Fanfarlo] aimait (...) les jupes longues, craquantes, pailletées, ferblantées (Baudel., Fanfarlo,1847, p. 547). Prononc. et Orth. : [fε
ʀblɑ
̃]. Ds Ac. 1694 et 1718 sans trait d'union. Ds Ac. 1740-1932 avec un trait d'union. Besch. 1845 préconise la graph. ferblanc comme on écrit dans les livres de technol. en harm. avec ferblanté, ferblanterie, ferblantier. Étymol. et Hist. 1317 (L. C. Douët d'Arcq, Nouv. recueil de comptes de l'argenterie des rois de France, 3 : coffres [...] ferrez menuement de fer blanc). Composé de fer* et de l'adj. blanc*. Fréq. abs. littér. : 200. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 259, b) 476; xxes. : a) 310, b) 187. |