| FENESTRIER, IÈRE, FENÊTRIER, IÈRE, adj.;FENESTRIÈRE, subst. fém. A.− Vx. Qui se tient à la fenêtre. (Dict. xixeet xxes.). − Fenestrière, subst. fém., spéc. Prostituée se tenant à la fenêtre. Il proteste lui-même n'avoir jamais fréquenté que des « fenestrières ». Pour s'expliquer ce goût particulier, il faut se rendre compte que ces dames sont des personnes de l'après-midi, qu'elles abondent rue Montmartre (Bourget, Physiol. am. mod.,1890, p. 9). B.− Peu usité. Qui fait des fenêtres. (Dict. xixeet xxes.). Ouvrier fenestrier. Prononc. : [fənεstʀije], fém. [-jε:ʀ]; [fənεtʀije] ou [-ne-], fém. [-jε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. Ca 1130 « boutiquier » (Cart. de Tiron, pièce 130, BN lat. 10107 ds Gdf. : Guarinus Fenestrier) − xives. ds Gdf.; 2. a) 1560 adj. « qui se met à la fenêtre » (G. Meurier, Trésor des Sentences, ibid.); b) 1866 subst. « prostituée qui racole depuis sa fenêtre » (Delvau ds Quem. DDL t. 5); 3. 1571 adj. « de fenêtre, qui a des fenêtres » (M. de La Porte, Epithètes ds Gdf.); 4. 1838 adj. « qui fait des fenêtres » (Ac. Compl. 1842). Dér. de fenêtre* (a. fr. fenestre); suff. -ier*. |