| ![]() ![]() ![]() ![]() FENESTRÉ, ÉE, FENÊTRÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de fenestrer, fenêtrer*. II.− Emploi adj. Qui est percé à jour. Celui-ci tenait par les deux manches et présentait à la lumière une chemise fenestrée comme la rose d'une cathédrale (Gautier, Fracasse,1863, p. 96). − Spécialement ♦ ANAT. [En parlant des lamelles de tissu élastique] Cellules fenêtrées (Calmette, Infection bacill. et tubercul.,1920, p. 96). ♦ HIST. DU COST. [En parlant d'une sandale] Dont le dessus était fermé par des courroies lacées à jour (d'apr. Besch. 1845). ♦ BOT. [En parlant de feuilles] Qui sont percées à jour. (Ds Besch. 1845, Littré, Guérin 1892, Lar. 20e, Rob.). ♦ CHIR. [En parlant d'un pansement] Dans lequel on a pratiqué des ouvertures. Sur un autre plateau on range toutes les pièces nécessaires au pansement : des ligatures, des bandelettes agglutinatives, une compresse fenêtrée (Nélaton, Pathol. chir., t. 1, 1844, p. 6). ♦ ENTOMOL. Qui présente des taches ressemblant à des trous. (Ds Lar. 19e, Littré, Nouv. Lar. ill.). Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Mat. Louis-Philippe 1951, p. 323. |