| FENDAGE, subst. masc. A.− Action de fendre; résultat de cette action. ♦ Fendage du bois. Division dans le sens de la longueur ou des fibres. Le fendage des billes [de bois pour échalas] se fait sur un chevalet (Brunet, Matér. vitic.,1909, p. 90). ♦ Fendage de l'ardoise, du diamant. Division dans le sens des couches naturelles. Synon. clivage.La masse cristalline (...) se scinde souvent spontanément en deux parties, suivant l'axe vertical (...); ce fendage engendre deux fragments d'une forme très propice à la taille (Metta, Pierres préc.,1960, p. 103). ♦ Fendage du fer. Action de fendre le fer en barres (cf. fenderie citat. de Fillon). B.− Rare, p. méton. Se mettre en fendage. Exercer le métier de fendeur de bois. On le consola bien [le père Brulet] en lui apprenant qu'Huriel avait quitté son état pour se mettre en fendage (Sand, Maîtres sonneurs,1853, p. 332). Prononc. et Orth. : [fɑ
̃da:ʒ]. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. 1845 (Besch.). Dér. du rad. de fendre*; suff. -age*. |