| FENESTRAGE, FENÊTRAGE, subst. masc. ARCHITECTURE A.− Action de percer des fenêtres dans un bâtiment et d'y poser châssis et éléments fixes ou mobiles les composant. Sous Henry VII et Henry VIII (...) les vitraux étaient réservés au fenestrage des châteaux et des églises (Chateaubr., Litt. angl., t. 1, 1836, p. 254). B.− P. méton. Ensemble des fenêtres dans un bâtiment et leur disposition dans l'édifice. Le fenêtrage de ce bâtiment est mal ordonné (Ac.). − P. anal. Ornement de bois, de pierre ou d'orfèvrerie imitant des fenêtres ou des arcades cintrées ou ogivales. Des motifs géométriques et floraux peuvent remplacer l'éternel fenestrage (Viaux, Meuble Fr.,1962, p. 41). Prononc. et Orth. : [fənεstʀa:ʒ], [fənεtʀa:ʒ]. Ds Ac. 1694-1932. Cf. fenestrer, fenêtrer Étymol. et Hist. 1. 1225-30 fenestrage « ouverture, fenêtre » (Beuve de Hantone, III, 9830 ds T.-L.); 2. 1380 « sorte de décoration » (J. Labarte, Inventaire du mobilier de Charles V, Paris, 1879, p. 315 : ung coutel à manche d'yvire blanc [...] à fenestraiges); 3. 1564 « ensemble des fenêtres d'un bâtiment » (Thierry). Dér. de fenêtre* (a. fr. fenestre); suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 4. Bbg. Archit. 1972, p. 209. − Lew. 1960, p. 195. |