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FEINT, FEINTE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de feindre*.
II.− Adj. [En parlant d'un comportement, d'un sentiment] Simulé. Des larmes feintes; maux de tête feints. Une amitié feinte; une feinte réconciliation; de feintes caresses (Ac.). Synon. faux; anton. réel, vrai.Une nette attitude, dans de pareils moments, vaut mieux que toutes les larmes et que tous les désespoirs, lesquels, le plus souvent, sont feints et hypocrites (Leroux, Myst. ch. jaune,1907, p. 56).Léon (...) maintenait ses yeux allumés par un effort de volonté, (...) dans le feint intérêt violent qu'il portait à tout ce qui touchait à son oncle (Montherl., Célibataires,1934, p. 809).Elle parlait avec une froideur qui (...) ne pouvait passer pour feinte (Abellio, Pacifiques,1946, p. 402).
Spéc., ARCHIT. [En parlant d'une partie d'un édifice] Qui est factice. Porte feinte, colonne feinte, fenêtre feinte (Ac.). Synon. faux.[Les premières façades latérales byzantines] sont ordinairement décorées d'arcades feintes (Lenoir, Archit. monast.,1852, p. 274).
Prononc. et Orth. : [fε], fém. [-ε ̃:t]. Ds Ac. 1694-1932. Homon. faim, fin. Fréq. abs. littér. : 393. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 383, b) 246; xxes. : a) 544, b) 884.