| * Dans l'article "FAUX-MONNAYEUR,, subst. masc." FAUX-MONNAYEUR, subst. masc. Fabricant de fausse monnaie, de faux billets de banque. On arrachoit les yeux aux voleurs d'église et aux faux-monnoyeurs (Chateaubr., Ét. ou Disc. hist.,t. 3, 1831, p. 393).[La loi] acquitte le faux-monnayeur livrant son complice (Barrès, Appel soldat,1900, p. 254):Il [Gide] souhaite, lui aussi, écrire un long roman touffu, chargé d'épisodes. Il m'en dit le sujet : un groupe d'enfants dévoyés, qu'un hasard mettra en relations avec une bande de faux-monnayeurs...
Martin du G., Notes Gide,1951, p. 1371. − P. métaph. ou au fig. Quel serment frappé à votre effigie allez-vous mettre en circulation ici, vous [Louis Bonaparte], le faux monnayeur de l'honneur! (Hugo, Actes et par.,2, 1875, p. 38).On ne peut aujourd'hui (...) condamner le capitalisme sans condamner le communisme ou opter l'un pour l'autre, ces deux faux-monnayeurs mettant en circulation exactement la même monnaie de singe (Cendrars, Lotiss. ciel,1949, p. 193). REM. Faux-monnayage, subst. masc.,au fig. Le malentendu de l'apparence conforme est pourtant ce qui fait réussir le faux-monnayage moral, la tricherie morale (Jankél., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 148). Prononc. et Orth. : [fomɔnεjœ:ʀ]. Ds Ac. 1762 et 1798 (sans trait d'union), puis 1932 (avec trait d'union). Au plur. des faux-monnayeurs. Étymol. et Hist. 1332 faux monnoyeurs (doc. ds Gdf. Compl., s.v. monnayeur). Composé de faux1* et de monnayeur*; cf. ca 1300 faus moniiers (Livre Roisin, éd. R. Monier, § 172). Fréq. abs. littér. : 83. |