| FAURÉEN, ÉENNE, adj. A.− Relatif à l'œuvre du compositeur Gabriel Fauré. La quatrième Barcarolle (...) ressuscite (...) le doux sortilège fauréen des premières œuvres (Cortot, Mus. fr. piano,1930, p. 157): En l'absence d'une vraie critériologie, la spécificité irréductible du charme fauréen ne se différencie de la contrefaçon, c'est-à-dire du simili et des procédés, par aucune marque univoque et décisive.
Jankélév., Je-ne-sais-quoi,1957, p. 84. B.− Qui présente les caractéristiques du langage musical dépouillé et raffiné de ce compositeur. « Isabelle » est écrite en musique au sens où j'applique à Gide le terme dans le Troisième Entretien, mais dans une musique tant soit peu faible et dont l'agrément même réside en sa faiblesse : hier soir elle m'apparaissait comme l'œuvre fauréenne de Gide (Du Bos, Journal,1927, p. 326). Prononc. : [foʀeε
̃], fém. [-eεn]. Étymol. et Hist. 1927 (Du Bos, loc. cit.). Dér. avec suff. -éen (cf. -ien) du nom du compositeur fr. Gabriel Fauré (1845-1924). Fréq. abs. littér. : 3. |