| FAILLI, IE, adj. et subst. (Celui, celle) qui a fait faillite. Un négociant failli. [Malorthy à sa fille] − Tu m'as manqué... Une fille qui faute, dans la famille, c'est comme un failli... tout le monde peut nous montrer demain du doigt (Bernanos, Soleil Satan,1926, p. 70):Cet employé, ex-chapelier failli de la rue des Lions-Saint-Paul (...) restaurait et remettait à neuf les vieux chapeaux de ses collègues.
Courteline, Ronds-de-cuir,1893, V, p. 195. Prononc. et Orth. : [faji]. Ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1606 fin. (Nicot). Empr. à l'ital. fallito, attesté comme terme de fin. dep. av. 1510 (S. degli Arienti ds Batt.), proprement part. passé de fallire « faillir », avec infl. phonét. de faillir1* (cf. a. fr. m. fr. failli « traître, lâche » ds T.-L., encore attesté ds les dial. v. FEW t. 3, p. 387). Bbg. Boulan 1934, p. 30. − Hope 1971, p. 194. |