| FADING, subst. masc. A.− TÉLÉCOMM. Diminution temporaire de l'intensité du son au cours d'une émission radiophonique. Des dispositifs d'antenne pour réduire le plus possible les phénomènes d'interférences, générateurs de « fading » seront installés dans toutes les stations du réseau (Annuaire radio,1933, p. 25).Une zone de réception instable et de fading (Matras, Radiodiff. et télév.,1958, p. 67). − P. compar. Voix de Sara derrière la scène tantôt faible tantôt exagérément renforcée ou presque sombrée comme par un phénomène de fading (Claudel, Tobie et Sara,1940, p. 1238).Fading de la tristesse oubli Le bruit du cœur brisé faiblit (Aragon, Crève-cœur,1941, p. 58). B.− P. anal., PSYCHOPATHOL. ,,Immobilisation progressive du cours de la pensée (fading mental) ou d'un mouvement commencé (fading moteur)`` (Thinès-Lemp. 1975). Rem. Attesté par Lar. encyclop. Suppl. 1968, Lar. Lang. fr. (fading mental) et par de nombreux dict. techniques. Prononc. : [fadiŋ], [fediŋ]. Étymol. et Hist. 1932 (Lar. 20e). Angl. fading (déverbal de to fade « se ternir, s'effacer, disparaître »; suff. -ing; empr. à l'adj. a. fr. fade*) attesté comme terme de radiophonie dep. 1912, de cinématographie dep. 1918 (NED Suppl.2). Fréq. abs. littér. : 5. |