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FADE2, subst. masc.
A.− Arg. (des voleurs). Part de butin, de vol; ce qui revient à chacun dans un partage. Je suis seulement fâché d'une chose, c'est qu'il [mon frère] ne soit pas là pour avoir son fade (Vidocq, Mém.,t. 4, 1828-29, p. 329).
B.− Loc. fig., pop. et arg.
1. En avoir son fade. En avoir son compte; être rassasié, fatigué de. « − Bon Dieu! s'écria-t-il en rentrant, d'ici au... » aller et retour à pattes, j'en ai mon fade! (Bruant, Dict. fr.-arg.,1905, p. 219).Tandis qu'il [le lièvre] picole au ruisseau, Jusqu'à ce qu'il en ait son fade (Marcus, Quinze fables,1947, p. 1).
2. Prendre son fade. Prendre son plaisir, jouir. Synon. vulg. prendre son pied.Le gémissement... d'une fille qui prenait son fade (A. Simonin, Touchez pas au grisbi,1953, p. 34).
Prononc. : [fad]. Étymol. et Hist. [1725, Granval d'apr. Rob.; en fait, le mot ne figure que dans l'éd. de 1827; v. Sain. Sources Arg. t. 1, p. 332]; 1821 « part d'un butin (dans l'argot des voleurs) » (Ansiaume, Arg. Bagne Brest, fo9 vo§ 194 : Dans l'affaire du garde meuble, j'y ai eu mon fade). Déverbal de fader*. Bbg. Guiraud (P.). Mél. d'étymol. arg. et pop. Cah. Lexicol. 1970, t. 17, pp. 10-11. − Sain. Arg. 1972 [1907], p. 245, 293. − Sain. Sources t. 3, 1972 [1930], pp. 495-496.