| * Dans l'article "FÉODALISME,, subst. masc." FÉODALISME, subst. masc. A.− HIST. Principe de soumission du vassal au suzerain sur lequel repose le système de la société féodale; ce système économique, politique et social proprement dit. Dans le passage du féodalisme au capitalisme (Jaurès, Ét. soc.,1901, p. 156). B.− P. anal., mod. Caractère de ce qui présente certaines ressemblances avec le système féodal; plus particulièrement, domination exercée par de puissants groupements d'intérêts privés à l'intérieur d'un État. Féodalisme industriel (Traité sociol.,1967, p. 36). Rem. Barrès (Cahiers, t. 9, 1911-12, p. 381) citant un poète américain à propos des Sonnets de Shakespeare emploie ce mot au sens de « tendance à donner une certaine teinte féodale à une œuvre littéraire » : N'est-ce pas Walt Witman qui a accusé Shakespeare de « féodalisme invétéré ». REM. Féodaliste, adj. et subst.(Celui, celle) qui est partisan du régime féodal. [Napoléon :] « Il suffit à présent de l'atmosphère des jeunes idées pour étouffer les vieux féodalistes » (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène,t. 1, 1823, p. 470).Attesté ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. 20e, Quillet 1965. Prononc. : [feɔdalism̥]. Étymol. et Hist. 1823 (Boiste). Dér. de féodal*; suff. -isme*. Fréq. abs. littér. : 5. Bbg. Brunner (O.). Feudalisme. Ein Beitrag zur Begriffsgeschichte. Wiesbaden, 1958. |