| * Dans l'article "FÉNELONIEN, IENNE,, adj." FÉNELONIEN, IENNE, adj. Qui est propre à Fénelon ou qui est digne de lui. Style fénelonien, douceur fénelonienne (Ac. Compl. 1842). Quelque chose comme le guide-âme de la sentimentalité, écrit dans un style (...) relevé (...) d'une pointe de quiétisme fénelonien (Goncourt, Ch. Demailly,1860, p. 1860, p. 54).Le mot pascalien essentiel est « joie »; le mot fénelonien, « paix » (Du Bos, Journal,1923, p. 305).REM. 1. Féneloniser, verbe intrans.Suivre la doctrine de Fénelon. Il [le Suisse] me parla assez bien de Bautain, qui a fini par féneloniser (Michelet, Journal,1842, p. 419). 2. Fénelonisé, ée, emploi adj.P. ext. Qui ressemble à Fénelon. Lui-même [Chateaubriand] dans les « Martyrs » s'affirme disciple de l'Homère classique, fénelonisé (Thibaudet, Hist. litt. fr.,1936, p. 63). 3. Féneloniste, adj. et subst. masc.,hist. relig. Partisan de la doctrine de Fénelon, du quiétisme. Attesté ds Ac. Compl. 1842, Besch. 1845, Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Littré, Guérin 1892. 4. Fénelonisme, subst. masc.Doctrine de Fénelon. Synon. quiétisme.P. ext. Attitude intellectuelle qui s'en rapproche. M. Brémond nous dirait peut-être bien des choses sur ce fénelonisme barrésien (Thibaudet, Princes lorr.,1924, p. 34). Prononc. : [fenlɔnjε
̃], fém. [-njεn]. Étymol. et Hist. 1835 (Stendhal, L. Leuwen, t. 3, p. 254). Dér. du nom de l'écrivain fr. Fénelon (1651-1715); suff. -ien*. Fréq. abs. littér. : 7. Bbg. Quem. DDL t. 3. |