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FÉAL, ALE, AUX, adj. et subst.
A.− HISTOIRE
1. (Personne) qui est fidèle à une autorité supérieure, en particulier à son suzerain, à son souverain. Féal serviteur, sujet; amé et féal. Soyez donc attentifs, vous leur maître après Dieu, Vous féaux chevaliers, vous seigneurs de haut lieu (Delavigne, Louis XI,1832, II, 11, p. 75).Chefs héréditaires (...) dont le sang s'était mêlé au sang de leurs féaux sur tous les champs de bataille du moyen âge (Bourget, Ét. angl.,1888, p. 71).Cf. aussi amé ex. 1.
[En parlant d'une collectivité] Cf. amé ex. 2.
2. Adjectif
a) [En parlant d'un attribut de la pers., d'un aspect de son comportement] Propre à une personne féale. Rodolphe de Varila (...) qui avait succédé à son père (...) dans son féal dévouement à la duchesse (Montalembert, Ste Élisabeth,1836, p. 91).
b) [En parlant d'un bien] Qui est possédé à titre de fief ou considéré comme tel :
... « Levez-vous donc, duc de Montebello! (...) Votre duché féal est où le clairon sonne; Sous son porche venez cueillir votre couronne. Quinet, Napoléon,1836, p. 236.
B.− P. anal. [Le subst. désigne une pers., très rarement un animal] Et madame sainte Catherine et madame sainte Marguerite (...), les féales du dauphin Charles (France, J. d'Arc,t. 1, 1908, p. 86).
Féal à.Nul ne passera plus le seuil de ce désert Qui ne vous soit féal et ne vous soit fidèle (Péguy, Tapisserie N.-D.,1913, p. 703).
Spéc. (Celui, celle) qui est cher(ère) à quelqu'un, qui est son ami(e) fidèle. Ah! John Bell, mon féal ami, il fait bon vivre chez vous (Vigny, Chatterton,1835, III, 6, p. 327).Croyez-moi toujours votre féal (Mérimée, Lettres Grasset,1870, p. 94).
Prononc. et Orth. : [feal], masc. plur. [feo]. Ds Ac. 1694-1878. Au plur., à signaler la graph. archaïsante féaulx (cf. Bonald, Législ. primit., t. 1, 1802, p. 347). Étymol. et Hist. Fin xiies. adj. feaus (Cantique des Cantiques, éd. C. E. Pickford, 2228). Issu par substitution du suff. -al* à -eil/oil, du plus anc. feeil (ca 1100 ds T.-L.), de fidelis, v. fidèle. Fréq. abs. littér. : 42.