| EXTENSION, subst. fém. I. A.− Rare. (Quasi-)synon. étendue.Extension en largeur, longueur et profondeur (Ac.1835, 1878).Le chêne d'Antin, vu à distance paraît médiocre. Sa forme est régulière; la masse des feuilles est proportionnée au tronc et à l'extension des branches (Delacroix, Journal,1857, p. 37).Le tonnage d'un gisement est donné par le produit de son extension en longueur, de son étendue en profondeur, de sa puissance moyenne et de sa densité (Bresson, Manuel prospect.,1923, p. 237): 1. ... l'émotion ne survit (...) pas généralement, ou tant s'en faut, à la disparition de ses causes externes (...). Au contraire, le sentiment déborde l'extension temporelle de son occasion externe autant par le passé que par l'avenir.
Vuillemin, Essai signif. mort,1949, p. 116. − Au fig. (Quasi-)synon. ampleur, importance, portée.La vie la plus intense, c'est celle qui a le plus d'extension (Blondel, Action,1893, p. 287).Il peut sembler (...) que le champ de l'émotion (...) est dangereusement étendu, et pourtant cette connexion de l'émotion à la passion est seule capable de donner une exacte mesure de l'extension de l'émotion (Ricœur, Philos. volonté,1949, p. 261). − En partic., MUS. Écart entre le son le plus grave et le son le plus aigu. Synon. étendue.Ce n'est pas avec une voix également argentine et inaltérable dans toutes les notes de son extension que l'on obtient le chant vraiment passionné (Stendhal, Rossini,1823, p. 143). B.− Action d'étendre, de s'étendre; résultat de cette action. 1. [L'extension correspond à un allongement qui peut n'être que temporaire, le corps retrouvant ses dimensions, son étendue premières] a) [En parlant du corps, d'une partie du corps d'une pers., d'un animal]
α) Action de déployer, de développer dans une ou plusieurs de ses dimensions ce qui est plié, contracté, resserré; résultat de cette action. Extension horizontale et latérale des bras; extension du buste, du cou. Ô perversité de ce siècle de décadence! meugla le gros réjoui de président en relevant ses petits bras de toute l'extension dont ils étaient susceptibles (Nodier, Fée Miettes,1831, p. 129).Lorsque la trompe est à l'état d'extension, sa partie étroite (...) présente à son extrémité une ouverture (Perrier, Zool.,t. 2, 1897, p. 1348).L'extension du vagin à l'instant de l'accouchement (Cuvier, Anat. comp.,t. 5, 1805, p. 123). − En partic. ♦ PHYSIOL. [En parlant d'un muscle] Action d'étendre deux extrémités en sens contraire. Extension d'un muscle. Anton. contraction.La contraction, ou l'extension produit tous les mouvements que les membres peuvent exécuter. (...) je me sers du mot d'extension (...) parce qu'il est (...) prouvé que l'état des fibres, alternatif et opposé à celui de contraction, n'est pas toujours (...) un état passif (Cabanis, Rapp. phys. et mor.,t. 2, 1808, p. 290). ♦ CHIR. ,,Manœuvre chirurgicale manuelle ou instrumentale visant à ramener les fragments d'une fracture ou l'extrémité d'un membre luxé dans une position permettant la consolidation du membre sans raccourcissement ou sans déviation anormale`` (Méd. Biol. t. 2 1971). Appareil à extension; extension continue. La réduction [des fractures] fut horriblement douloureuse. Il fallut pratiquer l'extension du membre dont les os avaient légèrement remonté les uns sur les autres (E. de Goncourt, Zemganno,1879, p. 237). ♦ MUS. Écartement plus grand donné à un doigt pour atteindre, sur certains instruments, les notes les plus élevées. Notes faites par extension. Les joueurs de violon (...) n'osaient faire l'ut, par extension avec le petit doigt sur la chanterelle (Grillet, Ancêtres violon, t. 2, 1901, p. 86).On évitera les exercices d'extension à main immobile, pendant lesquels les doigts restent crispés sur le clavier dans une position anormale (A. Cortot, Techn. pianist.,1928, p. 60).
β) [En parlant d'un membre] Mouvement par lequel deux parties d'un membre tendent à se placer dans un même axe longitudinal. Anton. flexion.L'avant-bras de l'homme se meut sur le bras par un seul mouvement de flexion et d'extension (Cuvier, Anat. comp.,t. 1, 1805, p. 292).Ce n'était que des développements gymnastiques, des extensions de bras, des ploiements de jambes (E. de Goncourt, Zemganno,1879, p. 68). ♦ En partic., SP. ,,Action de se détendre sur ses skis`` (Gautrat Ski 1969). Avancée, intermédiaire, recul en extension. Anton. flexion.L'extension [du skieur] provoque un allégement de son poids sur la neige (...). L'extension peut être aussi un mouvement compensateur permettant le dosage de la pression des skis sur la neige (GautratSki1969). b) TECHNOL. [En parlant d'un corps solide possédant un certain degré d'élasticité] Action mécanique qui étire un corps en écartant les unes des autres les molécules qui le composent; résultat de cette action. Effort d'extension; extension simple. Anton. compression.La résistance à la rupture par extension des matériaux [des maçonneries] est loin d'être égale (...) à la résistance à la rupture par compression (Degrand, Résal, Ponts en maçonnerie,1887, p. 26).Supposez un élastique que vous tireriez de a en b; pourriez-vous en diviser l'extension? (Bergson, Évol. créatr.,1907, p. 308). 2. [L'extension correspond à un accroissement des dimensions gén. définitif] a) [Extension du corps en lui-même] − [En parlant d'un tissu cellulaire animal ou végétal, d'une pers., d'un organisme vivant] Action d'accroître, de s'accroître; de prendre plus d'importance, de s'agrandir. Jacques, frêle jeune homme de dix-sept ans, de qui la tête avait grossi, dont le front inquiétait par sa rapide extension (Balzac, Lys,1836, p. 243).Mécanisme de l'extension des tissus conjonctifs. Les tissus conjonctifs montrent une très grande capacité de croissance sous leurs formes jeunes (Policard, Histol. physiol.,1922, p. 201). ♦ Au fig. Action d'accroître, de donner plus d'importance, d'ampleur. Synon. développement.L'introduction du cheval dans les plaines de l'Amérique du Nord (...) fut une sorte de crise dans la vie des indigènes. Certaines tribus (...) durent à la mobilité qu'il leur procura, une supériorité d'attaque et une extension subite de puissance (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921, p. 206): 2. Lettre d'un congrès belge, me proposant d'adhérer à Hanotaux et à beaucoup d'autres salauds pour « l'extension et la culture de la langue française ». Je réponds, sur l'imprimé, que le mendiant ingrat adhère à l'extension et à la culture de l'imbécillité contemporaine (...) et qu'il envoie zéro franc pour sa cotisation.
Bloy, Journal,1905, p. 266. − Dans le domaine de l'écon., du comm.Accroissement important et rapide. (Quasi-)synon. essor.M. Walter (...) continuait à diriger et à surveiller avec sollicitude son journal qui avait pris une extension énorme (Maupass., Bel-Ami,1885, p. 362).Elle prend intérêt aux occupations de son mari, qui la tient au courant de toutes ses affaires. Elles ont pris beaucoup d'extension cette année (Gide, Porte étr.,1909, p. 554): 3. Dès le commencement du 19esiècle on s'aperçut que la masse des prolétaires allait augmenter considérablement, par double cause, par influence de la vaccine, qui préserve les enfans du peuple, et par extension des manufactures dépréciatives, qui réduisent le salaire de l'ouvrier...
Fourier, Nouv. monde industr.,1830, p. 8. b) [Extension par développement dans l'espace; par englobement d'éléments, d'objets qui n'étaient pas inclus primitivement]
α) Action de donner à quelque chose plus d'ampleur en l'étendant, en le développant dans l'espace; accroissement spatial. Extension géographique, territoriale; aire d'extension. C'était [Antioche] une ville de plus de cinq cent mille âmes, presque aussi grande que Paris avant ses récentes extensions (Renan, Apôtres,1866, p. 215).Il espérait (...) étendre son front jusqu'à la Somme; mais cette extension ne serait que progressive et lente (Foch, Mém.,t. 2, 1929, p. 23): 4. Cette diffusion générale de l'espèce humaine s'effectua par des voies que nous n'avons pas le moyen de retracer. (...) il faut que l'humanité ait trouvé devant elle de vastes espaces continus pour se répandre. Un morcellement insulaire eût été incompatible avec les déplacements que suppose cette extension.
Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921, p. 27. ♦ Spéc. Accroissement, augmentation des possibilités par adjonction de dispositifs, d'appareils supplémentaires; les dispositifs ajoutés. Extension du réseau téléphonique, des voies de communication. L'extension du réseau des voies ferrées n'est pas près de s'arrêter (Vidal de La Bl., Princ. géogr. hum.,1921p. 252).Ils ont donné toute l'extension désirable à la gare Maritime et porté à 10 m 70 par les draguages persévérants, la profondeur d'eau de mouillage à marée basse (Sartre, Nausée,1938, p. 111).
β) Accroissement par augmentation du nombre d'individus composant une société humaine, animale, etc.; ensemble des éléments composant un groupe. La nouvelle colonie, grâce aux principes polygames du mormonisme, prit une extension énorme (Verne, Tour monde,1873, p. 156).La corporation doit prendre la même extension. Au lieu d'être limitée aux seuls artisans d'une ville, elle doit s'agrandir de manière à comprendre tous les membres de la profession, dispersés sur toute l'étendue du territoire (Durkheim, Divis. trav.,1893, p. xxvi).Il faudra veiller à ce qu'ils [les cyprins] ne prennent pas une trop grande extension, car ils font périr les autres poissons de nos eaux douces (Coupin, Animaux de nos pays,1909, p. 209). c) Au fig. Action de donner à quelque chose plus d'ampleur, d'englober un plus grand nombre d'éléments. Extension de l'autorité, du droit de suffrage, des privilèges. Les agens du gouvernement, (...) forts de l'ascendant que l'autorité leur prête, parviennent trop souvent à faire décider en leur faveur les obscurités des lois fiscales, (...) ce qui équivaut à une extension de l'impôt (Say, Écon. pol.,1832, p. 509).Ses travaux [de Van Bever] prenaient de plus en plus d'extension, drames, vaudevilles, comédies, nouvelles (Léautaud, Amours,1906, p. 258): 5. Les derniers siècles qui se sont écoulés ont aussi donné à la sphère du goût d'importantes extensions : la découverte du sucre et de ses diverses préparations, les liqueurs alcooliques, les glaces, la vanille, le thé, le café, nous ont transmis des saveurs d'une nature jusqu'alors inconnue.
Brillat-Sav., Physiol. goût,1825, p. 34. 3. Prolongement; action de prolonger dans le sens de la longueur; ce par quoi se prolonge une chose; ce qui prolonge la partie principale d'un corps. Elle [la verge] est contenue dans un fourreau qui n'est qu'une légère extension de la peau du ventre (Cuvier, Anat. comp.,t. 5, 1805, p. 64).Pour un oiseau le plumage (...) n'est pas seulement un ornement de sa beauté, mais une extension de son corps (Proust, Guermantes,1920, p. 57): 6. Au point de vue de celui qui agit, l'outil en main, l'action traverse comme un unique médiateur organique l'organe prolongé par l'outil; l'attention est principalement dans le pragma, secondairement dans le couple indivisible organe-outil, aperçu comme une extension de l'organe.
Ricœur, Philos. volonté,1949, p. 199. ♦ Au fig. Une seule chose m'a ému [au cimetière], c'est de voir dans le petit enclos un tabouret de jardin (pareil à ceux qui sont ici) et que ma mère (...) y a fait porter. C'est une communauté entre ce jardin-là et l'autre, une extension de sa vie sur cette mort et comme une continuité d'existence commune à travers les sépulcres (Flaub., Corresp.,1852, p. 35). II.− En partic. A.− PHILOSOPHIE 1. SCOLAST. Qualité des corps d'être situés dans l'espace et d'en occuper une partie. Extension des corps dans l'espace. Synon. étendue.Selon lui [Descartes], l'extension est une qualité invariable (car Descartes n'admet pas l'existence du vide) (Legrand1972).Les scolastiques considèrent l'extension comme la propriété qu'a un corps d'occuper un certain espace (Thinès-Lemp.1975). 2. ,,Fait d'étendre une opération de pensée, ou une énonciation, à des objets auxquels elles ne s'appliquaient pas précédemment`` (Lal. 1926). Nos premiers jugements prennent un caractère de fixité, de nécessité absolue, qui détermine leur extension à une multitude de cas particuliers (Maine de Biran, Influence habit.,1803, p. 174).Il importe (...) de se demander si l'extension que l'on fait du principe de la conservation de la force à tous les corps de la nature n'implique pas elle-même quelque théorie psychologique (Bergson, Essai donn. imm.,1889, p. 120). ♦ LING. SÉM. Fait de donner à un mot (par généralisation et abstraction) outre son sens premier (original et spécifique) un sens secondaire plus général; la relation entre le sens de base et le(s) sens secondaire(s) étant motivée. Extension de la signification d'un mot; mot qui subit une extension. L'ambiguïté doit être encore distinguée de l'extension sémantique : la plupart des expressions ont une signification très générale, qui leur permet de décrire des situations très différentes (Ducrot, Todorov, Dict. encyclop. des sc. du lang.,Paris, Seuil, 1972, p. 303).Extension de morphème. ,,Processus par lequel la langue isole une partie du mot pour la faire servir à la formation d'un mot nouveau à la manière d'un suffixe; ainsi quand des mots du type port-ier, lait-ier on tire un faux suffixe -tier qui sert à former ferblan-tier, clou-tier, etc.`` (Mar. Lex. 1951). ♦ Cour. Ensemble des valeurs ou nuances sémantiques d'un mot. Synon. acception (cf. ce mot I).Je te vois de là ouvrir de grands yeux et te demander comment je fais pour partir. Voici (...) les raisons qui m'ont décidé (...) j'ai besoin de prendre l'air, dans toute l'extension du mot (Flaub., Corresp.,1849, p. 86). B.− LOGIQUE 1. ,,Ensemble des objets (réels ou idéaux, concrets ou abstraits) auxquels s'applique un élément de connaissance; c'est-à-dire : 1opour un concept : ensemble des objets qu'il peut désigner (dont il est l'attribut); 2opour une proposition; ensemble des cas où elle est vraie; 3opour une relation : ensemble des systèmes de valeurs qui la vérifient`` (Lal. 1926). Ces idées très-composées vont toujours renfermant un plus grand nombre d'individus, ce qui constitue leur extension, mais un moindre nombre de circonstances de chacun d'eux, ce qui constitue leur compréhension (Destutt de Tr., Idéol.,1801, p. 106).La compréhension et l'extension des idées sont en raison inverse l'une de l'autre (Hamelin, Élém. princ. représ.,1907, p. 1). − En partic., LOG. DES CLASSES et SÉM. [Concernant un terme, un prédicat] Classe des objets auxquels un terme s'applique. Anton. compréhension.L'extension s'oppose corrélativement à la compréhension. Par exemple, le mot apode s'applique en extension aux serpents (...), mais le mot serpent ne se relie au mot apode qu'en compréhension (car il y a d'autres animaux apodes qui ne sont pas des serpents) (Legrand1972). ♦ Définition par extension. Qui énumère explicitement les éléments, tous et uniquement ceux qui appartiennent à une classe déterminée (d'apr. Ling. 1972). Synon. définition extensionnelle. 2. ,,Ensemble d'objets ou d'individus considérés dans une opération logique`` (Lal.). L'extension du prédicat, dans une proposition, peut n'être qu'une partie de son extension totale (ibid. 1926). 3. ,,Caractère qu'a une proposition d'être singulière (soit singulière proprement dite, soit collective), ou plurielle; et si elle est collective ou plurielle, d'être plus ou moins générale`` (Lal.). Anton. quantité.On peut donner le nom d'extension des jugements à la propriété qu'ils ont d'être singuliers, collectifs, ou généraux (plus ou moins généraux ou spéciaux) (Goblot, Logique, cité par Lal.). Rem. La docum. atteste a) Extensionnaliste, adj. Qui concerne la nature de l'attribution d'une intension. Anton. intensionnaliste. La thèse extensionnaliste affirme que l'attribution d'une intension, sur la base de l'extension déjà déterminée, n'est pas une question de fait, mais une simple affaire de choix (Carnap ds A. Rey, Théorie du signe et du sens, Lectures II, Paris, Klincksieck, 1976, p. 90). Emploi subst. (Id., ibid., p. 91). b) Extensionnel, elle, adj.
α) Définition extensionnelle (cf. supra II B 1). On opposera les signes pour lesquels la définition extensionnelle est impossible (par exemple les pronoms, et tous les mots qualifiés d'« embrayeurs »...) (A. Rey, Remarques sémantiques ds La Sémantique, Langue française, Paris, Larousse, 1969, p. 17).
β) Qui concerne la valeur de vérité d'une fonction (cf. supra II B 1). Anton. intensionnel. La sémantique intensionnelle ferait (...) partie de la pragmatique et les conditions d'adéquation pour la sémantique extensionnelle, qui dérivent de son rapport avec la sémantique intensionnelle (...) ne pourraient (...) être formulées qu'en pragmatique (Apostel, Syntaxe. Sémantique et Pragmatique in Log. et connaissance sc. ds Encyclop. de la Pléiade, 1969, p. 302). c) Extensionnellement, adv. (cf. Rey, ibid., p. 17). d) Pour extensomètre, v. -mètre. Prononc. et Orth. : [εkstɑ
̃sjɔ
̃]. Cf. é-1. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. Fin xiiie-début xives. estension des membres (Secrets d'Aristote, Richel. 571, fo130c ds Gdf.); 1377 extension « étendue » (Oresme, Livre du ciel et du monde, éd. A. D. Menut, II, 1, fo66e, p. 270); 2. a) 1643 « élargissement du champ d'application (d'un contrat) » (Patru, Plaidoyer, IV, Œuvres diverses, éd. 1732, p. 43); b) 1730 spéc. « élargissement du champ de signification d'un mot » (Dumarsais, Tropes, II, art. 1 ds Littré); 3. 1770 « essor, accroissement d'importance (d'une institution, d'un commerce...) » (Raynal, Hist. Philosophique, éd. Genève, 1780, III, 33, ibid.). Empr. au lat. impérial extensio « étendue, allongement, croissance, amplification » dér. de extendere « étendre, allonger ». Fréq. abs. littér. : 693. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 901, b) 690; xxes. : a) 735, b) 1 365. Bbg. Gohin 1903, p. 362. |