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EXORCISME, subst. masc.
A.− Pratique religieuse ou magique, comportant certaines formules et certains gestes rituels, destinée à chasser le démon d'un endroit qu'il occupe et, en particulier, du corps d'un possédé; formule, prière par laquelle on exorcise. Formule d'exorcisme; les prières de l'exorcisme; exorcismes ordinaires, extraordinaires; faire, réciter des exorcismes :
« Les démons sentent mauvais », rétorqua vivement Capiton. « Si vous êtes à côté d'un individu démoniaque, vous sentez toujours l'odeur de son démon. Tous les ministres qui ont, comme moi, pratiqué l'exorcisme, vous diront qu'il en est bien ainsi. » Jouve, Scène capit.,1935, p. 163.
Spéc. Formule, prière destinée à dépouiller certaines choses (eau, sel, etc.) de leur caractère profane ou de l'emprise du démon pour les consacrer. Comme l'eau sous l'exorcisme se purge de son maléfice, c'est ainsi que, contrainte à contenir le Dieu saint, la pierre païenne dégagea extérieurement une vermine grimaçante et démoniaque (Claudel, Art poét.,1907, p. 214).
B.− Au fig. Fait de chasser un mal physique ou moral; ce qui le chasse. Il importe de distinguer dans ce déchiffrement [de la conscience] l'exorcisme du mensonge fondamental issu de la faute et l'exploration d'une nature cachée (Ricœur, Philos. volonté,1949, p. 351).
Prononc. et Orth. : [εgzɔ ʀsism̥]. Cf. é-1. Ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Ca 1250 relig. (Règle cistercienne, p. 463 ds T.-L.); 2. 1805 fig. (Destutt de Tr., Idéol., 3, p. 143). Empr. au lat. chrét. exorcismus « adjuration; action de chasser les démons » gr. ε ̓ ξ ο ρ κ ι σ μ ο ́ ς « action de faire prêter serment »; terme relig. « exorcisme ». Fréq. abs. littér. : 92. Bbg. Hagon (G.). Passion et exorcisme chez Julien Green. Bruxelles, 1965/66.