| ![]() ![]() ![]() ![]() ESTOC2, subst. masc. A.− EAUX ET FORÊTS. Tronc d'arbre. Couper un arbre à blanc estoc. Le couper à fleur de terre jusqu'à la souche (cf. Ac.). Couper une forêt, faire une coupe à blanc estoc. En couper tout le bois, sans y laisser de baliveaux (cf. Ac.). B.− Au fig. Souche, origine d'une famille. L'héraldique vient ici au secours du généalogiste en départageant les personnes d'estoc différent (Hist. et ses méth.,1961, p. 737).Personne de bon estoc. De bon lignage. Transmission par double estoc. Du côté paternel et maternel. Prononc. et Orth. : [εstɔk]. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. 1. 1174-76 « souche, tronc d'arbre » (G. de Pont-Ste-Maxence, S. Thomas, 4818 ds T.-L.); 2. 1283 « origine d'une famille, ascendance » (Ph. de Beaumanoir, Coutumes de Beauvaisis, éd. A. Salmon, 1365). De l'a. b. frq. *stok « souche, tronc d'arbre », cf. l'a. h. all. stoc « id. » (Graff t. 6, col. 630), all. Stock « id.; bâton ». Fréq. abs. littér. : 2. |