| ESTAMPAGE, subst. masc. Action d'estamper; résultat de cette action, objet estampé. Estampage d'une monnaie, d'un fer à cheval (Ac.1932).Estampage des feuilles de métal pour obtenir des reliefs (Chesn.1857).Cœurs en estampage d'or (Gautier, Rom. momie,1858, p. 261).Matrices et contre-matrices pour l'estampage à chaud (Champly, Nouv. encyclop. prat.,t. 15, 1927, p. 123).Les monnaies, les bijoux, les couverts de table sont obtenus par estampage (Davau-Cohen1972).− ÉPIGRAPHIE. Procédé par lequel on prend une empreinte à l'aide d'un papier spécial. Prendre l'estampage d'un monument épigraphique. Des estampages en papier de panneaux hiéroglyphiques (Gautier, Rom. momie,1858p. 155). Rem. Les dict. d'arg. (Carabelli, Bruant 1901) relèvent le sens de « escroquerie » (correspondant à estamper2). Prononc. et Orth. : [εstɑ
̃pa:ʒ]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. 1. 1790 technol. « action d'estamper; résultat de cette action » (Encyclop. méthod. Tannerie, p. 439 d'apr. DG); 2. 1891 « escroquerie » (P. Reclus ds La Révolte, no9, 21 nov. ds Reclus, Corresp., t. 3, p. 96, Costes ds Quem. DDL t. 15). Dér. de estamper*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 4. |