| ESCLAVINE, subst. fém. HABILL., vx. Vêtement d'homme, généralement à manches et à capuchon, servant pour le voyage, le travail ou par temps de pluie. Gwynplaine avait (...) pour les travaux et les exercices de force, autour du cou et sur les épaules une esclavine de cuir (Hugo, Homme qui rit,t. 2, 1869, p. 83).Des millions de dévots, manants et grands seigneurs, se sont acheminés, pieds nus, en esclavine de bure (T'Serstevens, Itinér. esp.,1963, p. 270).Rem. Absent des dict. gén., dont Ac. Étymol. et Hist. Ca 1180 « sorte de manteau de pèlerin d'étoffe grossière » (Thomas, Tristan, 1903 ds T.-L.). Empr., peut-être par l'intermédiaire de l'a. prov. esclavina « id. » (dep. 1130-48, Marcabru ds Rayn.), au lat. médiév. sclavina (xiies. d'apr. Nierm.), dér. de slavus « slave » (esclave*). Fréq. abs. littér. : 1. Bbg. Arveiller (R.). R. Ling. rom. 1972, t. 36, p. 232. |