| ![]() ![]() ![]() ![]() ESCARPÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de escarper1*. II.− Adjectif A.− Qui est en pente abrupte. Rochers, montagnes escarpé(e)s. Au milieu des grands replis des monts escarpés (Maupass., Contes et nouv.,t. 1, Hist. corse, 1881, p. 44).Un chemin escarpé et glissant surplombait la mer (Saint-Exup., Citad.,1944, p. 683): Bientôt elle se mit à gravir un coteau tellement escarpé, qu'elle était obligée continuellement, pour se soutenir, de s'accrocher d'une main à des branches d'arbres pendant que de l'autre elle tirait sa compagne après elle.
Mérimée, Colomba,1840, p. 157. B.− Au fig. Qui est d'un abord difficile. 1. [En parlant d'une chose] Se reposer de temps en temps d'un travail trop escarpé (Lautréam., Chants Maldoror,1869, p. 254). 2. [En parlant d'une pers.] Il [Samuel] s'aperçut que cette femme était (...) plus escarpée qu'elle n'en avait l'air (Baudel., Fanfarlo,1847, p. 545). Prononc. et Orth. : [εskaʀpe]. Ds Ac. dep. 1694. Fréq. abs. littér. : 353. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 1 046, b) 650; xxes. : a) 197, b) 140. |