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ERREMENTS2, subst. masc. plur.
A.− Action d'aller çà et là sans but précis. Les errements de mains tremblotantes autour d'un petit corps aimé (Goncourt, Journal,1892, p. 259).
Rare, au sing. Assurer à ses gestes le maximum d'efficacité, en éliminant tout errement (Huyghe, Dialog. avec visible,1955, p. 25).
Au fig. Votre esprit se plaît dans un doux errement (Rostand, Princesse loint.,1895, p. 70).
B.− Péj. Habitude néfaste, manière d'agir blâmable. Persévérer dans ses errements. Ces déplorables errements de l'esprit de parti (Sand, Hist. vie,t. 4, 1855, p. 374).Ne pas retomber dans les vieux errements (Martin du G., Thib.,Épil., 1940, p. 976).
« Et les hommes, que penseront-ils de moi, dont ils avaient une opinion si élevée, quand ils apprendront les errements de ma conduite, la marche hésitante de ma sandale, dans les labyrinthes boueux de la matière, et la direction de ma route ténébreuse à travers les eaux stagnantes et les humides joncs de la mare... » Lautréam., Chants Maldoror,1869, p. 247.
Prononc. et Orth. Cf. errements1. Étymol. et Hist. I. Av. 1755 péj. « mauvaises habitudes » (Saint-Simon, Mém., t. 4, LVIII ds Rob.). II. 1892 « action d'errer, d'aller çà et là » (Goncourt, loc. cit.). I de errements1avec infl. sém. de erreur*. II dér. de errer*; suff. -(e)ment1*. Fréq. abs. littér. : 37.