| ![]() ![]() ![]() ![]() ENVAHI, IE, part. passé et adj. I.− Part. passé de envahir*. II.− Emploi adj. A.− [En parlant d'un territoire, d'une propriété] Occupé par force armée. Autrefois les peuples envahis cédaient la place aux barbares conquérants (Zola, Débâcle,1892, p. 40). − Emploi subst. Personne vivant dans un territoire occupé. Feuillebois recevait le journal des envahis, la « Fidélité ». Précieuse petite feuille! (Van der Meersch, Invas. 14,1935, p. 203).Toute une vie souterraine, ignorée, secrète, qui se poursuivait à l'insu des Allemands comme des envahis (Van der Meersch, Invas. 14,1935p. 246). B.− P. ext. [En parlant d'un espace] Rempli, couvert d'un grand nombre de personnes. Salle de la Paix grouillante, envahie, houleuse, joyeuse (Barrès, Cahiers, t. 5, 1906-07, p. 14): Toutes les rues perpendiculaires à Delancey Street sont à visiter, mais les plus belles, envahies à l'orientale, grouillantes et désordonnées comme les tombes d'un cimetière hébreu, comme les idées dans un cerveau juif, sont Orchard et Rivington streets.
Morand, New-York,1930, p. 86. Prononc. : [ɑ
̃vai]. Fréq. abs. littér. : 1 148. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 921, b) 1 373; xxes. : a) 2 424, b) 1 901. |