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ENTÊTÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de entêter*.
II.− Adj. [Correspond à entêter1]
A.− Vx. Qui manifeste un intérêt passionné pour quelqu'un ou pour quelque chose. Entêté de, dans, pour qqc., entêté à faire qqc.Il a contre lui les faux érudits et les érudits trop entêtés d'érudition (Lemaitre, Contemp.,1885, p. 217).
B.− Cour. Qui manifeste un attachement borné et opiniâtre pour quelque chose.
1. [En parlant d'une pers.] Si entêtée, si confuse, si bornée qu'elle soit, elle s'est enfin soumise (Huysmans, À rebours,1884, p. 125).
Emploi subst. La petite Antigone, la sale bête, l'entêtée, la mauvaise (Anouilh, Antig.,1946, p. 145).
2. [En parlant d'une forme du comportement, de la sensibilité] :
D'humeur entêtée, surtout s'il [l'homme de tempérament secondaire] est fortement inactif, rebelle à l'argumentation, il demeure inaccessible au conseil et se bute sur ses décisions, même si son information les ébranle. Mounier, Traité du caractère,1946, p. 296.
En antéposition expressive. Sa grande névrose, qui est chez lui une entêtée hantise de la mort (Goncourt, Journal,1893, p. 487).
Prononc. et Orth. : [ɑ ̃tεte] ou p. harmonis. vocalique [ɑ ̃tete]. Ds Ac. 1694-1878. Fréq. abs. littér. : 432. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 269, b) 849; xxes. : a) 1 187, b) 438.