| ENSOUTANER, verbe trans. Fam. Habiller quelqu'un d'une soutane, faire prendre la soutane à quelqu'un. Les enfants de l'école, ensoutanés de robes rouges pour servir la grand'messe (Fabre, Xavière,1890, p. 163).Rem. On rencontre ds la docum. ensoutané, ée, adj. et subst. masc. (péj.). (Ecclésiastique, religieux) qui est revêtu d'une soutane. C'est lui [l'abbé Safurian] qui, − braconnier ensoutané, que couvrait l'indulgence des gendarmes et des gardes, − m'enseigna la pêche aux écrevisses (Arène, Veine argile, 1896, p. 57). Vous allez voir tous les ensoutanés, tous les bons pères et les chers frères à l'œuvre (Zola, Vérité, 1902, p. 33). Prononc. : [ɑ
̃sutane]. Étymol. et Hist. 1610 ensoultané (Beroalde de Verville, Le Moyen de parvenir, Dessein, I, 63 ds Hug.); 1845 ensoutaner (Besch.). Dér. de soutane*; préf. en-*; suff. -é; dés. -er. Fréq. abs. littér. : 2. |