| ![]() ![]() ![]() ![]() ENSOLEILLÉ, ÉE, part. passé et adj. I.− Part. passé de ensoleiller*. II.− Emploi adj. A.− [En parlant princ. de choses, et partic. de lieux] Qui est exposé au soleil. Une plage, un jardin, un appartement bien ensoleillé(e); pays, ville ensoleillé(e). Anton. ombragé.Les avenues sont ensoleillées et les rues transversales pleines d'une ombre bleue et glacée (Morand, New-York,1930, p. 48).Il allait lire son bréviaire sur une grève, dans un endroit ensoleillé et abrité du vent (Quéffelec, Recteur,1944, p. 151): Il sautait en aboyant du jardin à la crête du mur ensoleillé contre lequel Maria avait voulu cette année-là essayer de faire venir des tomates...
Peyré, Matterhorn,1939, p. 51. − Spéc. [En parlant de condensation d'eau] Traversé(e) de soleil. Pluie ensoleillée. Une buée ensoleillée, qui semblait faite d'une vibration de molécules (Martin du G., Thib.,Été 14, 1936, p. 267). B.− [En parlant d'une période pendant laquelle on bénéficie de la lumière et de la chaleur solaires] Nous avons eu un après-midi, un mois, une arrière-saison exceptionellement ensoleillé(e). C'était un jour de fête-dieu ensoleillé, vers les midi. (Guéhenno, Journal« Révol. », 1937, p. 30).La journée ensoleillée, de plus en plus brûlante, s'avançait pareille aux autres (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 398).Par un calme après-midi d'un dimanche ensoleillé (Cendrars, Bourlinguer,1948, p. 125). Fréq. abs. littér. : 334. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) néant, b) 269; xxes. : a) 834, b) 774. Bbg. Darm. 1877, p. 138. |