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ENSANGLANTÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de ensanglanter*.
II.− Emploi adj.
A.− [Ce qui est répandu est le sang gén. humain]
1. [En parlant d'un animé ou d'un inanimé] Couvert, maculé de sang. Il avait le visage pâle, et sa chemise était tout ensanglantée (Dumas père, Monte-Cristo,t. 1, 1846, p. 664).Il l'a portée tout ensanglantée et moribonde à l'église, heureusement voisine! (Bernanos, Soleil Satan,1926, p. 231).
P. métaph. Souillé, blessé moralement. Promène qui voudra son cœur ensanglanté Sur ton pavé cynique, ô plèbe carnassière! (Leconte de Lisle, Poèmes barb.,1878, p. 221).
2. [En parlant d'une entité abstr. ou collective] Marqué d'événements sanglants. On croirait l'Irlande assez malheureuse, ensanglantée comme elle l'est depuis deux siècles par la tyrannie peureuse et cruelle de l'Angleterre (Stendhal, Amour,1822, p. 156).
B.− P. anal. Rouge comme le sang. La clarté de l'aube mord déjà le ciel ensanglanté (Banville, Exilés,1874, p. 7):
La lueur rouge, qui incendiait le ciel, grandissait toujours. A l'est, le vol de petits nuages ensanglantés s'était perdu, il ne restait au zénith qu'un tas d'encre, où se réflétaient les flammes lointaines. Zola, La Débâcle,1892, p. 605.
Fréq. abs. littér. : 365. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 632, b) 603; xxes. : a) 586, b) 336.