| ENQUERRE, verbe trans. et subst. masc. I.− Emploi verbal trans. Variante de enquêrir. Loc. À l'enquerre. ,,Pour marquer, pour avertir qu'un mot, un fait, etc. a besoin d'être vérifié`` (Ac. 1835, 1878). − BLAS. Armes à enquerre. ,,Armes qui ne sont pas selon les règles ordinaires du blason et qui offrent métal sur métal, ou couleur sur couleur`` (ibid.), faites ainsi pour attirer l'attention sur un fait remarquable dont on doit s'enquérir. Enquerre (armes à). Se dit de celles qui ne respectent pas la loi d'alternance des émaux et métaux (L'Hist. et ses méth.,1961, p. 760). Rem. Absent de Ac. 1932. Les dict. notent les var. armes enquerrées ou enquérantes. On relève aussi chez Sand : Cet écusson est d'enquerre; c'est-à-dire métal sur métal, ce qui est peu usité (Corresp., 1856, p. 93). II.− Emploi subst. masc. Recherche de la signification, vérification. Faire enquerre d'un terme d'art, mettre un mot à l'enquerre (Ac. 1798). DR. Recherche de l'origine. Faire l'enquerre (Littré). Rem. On rencontre ds la docum. enquerre, subst. fém. (à la rime et dans un cont. fam.). Enquête. Après une rapide enquerre, Nous aperçûmes, dans les coins, Des êtres du genre moukère, S'épuisant en des baragouins (Ponchon, Muse cabaret, 1920, p. 225). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃kε:ʀ]. Ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1690 hérald. à enquerre (Fur.). Verbe enquerre, v. enquérir. |