| ![]() ![]() ![]() ![]() ENFOIRÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst. I.− Part. passé de enfoirer*. II.− Emploi adj. et subst., trivial. Imbécile, bon à rien. Il voulait même plus que j'en cause tellement qu'il est enfoiré quand il a sa tête de cochon! (Céline, Mort à crédit,1936, p. 552). − Surtout emploi subst. Quel est l'enfoiré qui a le culot de venir au défilé avec une veste caca d'oie (Fombeure, Soldat,1935, p. 112): − Paraît que le... qui nous a relevés à Berry s'est fait poirer une tranchée.
− Ça ne m'étonne pas de ces enfoirés-là.
− Des bons à lappe qu'ont même pas été foutus de creuser de bons gourbis...
Dorgelès, Les Croix de bois,1919, p. 111. Prononc. : [ɑ
̃fwaʀe]. Fréq. abs. littér. : 8. Bbg. Chautard (É.). La Vie étrange de l'arg. Paris, 1931, p. 253. |