| EMPERRUQUÉ, ÉE, adj. Qui porte une perruque. La citoyenne Rochemaure était emperruquée, fardée, mouchetée, musquée (France, Dieux ont soif,1912, p. 86).Une gravure de Rowlandson représente quelques messieurs emperruqués assis sur des chaises rouges autour d'une longue table verte (Morand, Londres,1933, p. 37).♦ P. métaph. Assise près de la fenêtre, elle [Annette] regardait en cousant, la neige nouvelle sur les prés et les arbres emperruqués (Rolland, Âme ench.,t. 2, 1925, p. 13). − P. anal. Le trait le plus curieux de sa personnalité était cette chevelure extraordinaire. La nature l'avait glorieusement emperruqué (Claudel, Poète regarde croix,1938, p. 206). Prononc. : [ɑ
̃pε
ʀyke]. Étymol. et Hist. 1. 1571 « qui appartient à la chevelure » [poil] emperruqué (M. de La Porte, Epithetes, 329 rods Hug.), seulement au xvies.; 2. 1842 « muni d'une perruque » (Hugo, Rhin, p. 145). Dér. de perruque*; préf. em-*; suff. -é*. Fréq. abs. littér. : 9. Bbg. Quem. Fichier. |