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EMBU, subst. masc.
COUT. (de faire boire ou incorrectement emboire une couture). ,,Mettre de l'embu dans une couture. Laisser plus de longueur au tissu pour permettre l'emboîtement d'une partie ronde`` (Lar. encyclop.). On plie en deux la poche que l'on bâtit à 2 centimètres au-dessus du passepoil du haut, sans oublier d'y laisser de la longueur (ou embu) (Dreyfus, Manuel apiéceur, ant. à 1953, p. 19).
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. embuvage. ,,Raccourcissement des fils de la chaîne par l'effet du tissage`` (Nouv. Lar. ill.-Lar. encyclop.). Son utilisation [d'un carré magique] pour le tissu, qui aura pour objet de « compenser » les tensions et les relâchements, de distribuer harmonieusement ce que les praticiens appellent « l'embuvage » (Lhote, Peint. d'abord, 1942, p. 71).
Étymol. et Hist. 1833 cout. (M. Vandael, Man. théorique et pratique du tailleur, 149 ds Quem. Fichier). Part. passé subst. de [faire] emboire, dial. au sens de « froncer légèrement un morceau d'étoffe pour l'adapter à un autre [l'enflure ainsi obtenue étant comparée à celle d'objets imbibés de liquide] », dial. du Centre (Jaubert), « prendre trop d'étoffe d'un côté en cousant; plissoter deux morceaux d'étoffe inégaux pour les égaliser », fr.-prov. (Pierreh.) v. aussi FEW t. 4, p. 568a; cf. boire, terme de couture. Fréq. abs. littér. : 7. Bbg. Boyer (J.). Mini-Gloss. trilingue. Meta. 1971, t. 16, no4, pp. 227-228. − Lecoy (F.). Notes de lexicol. fr. In : [Mél. Henry (A.)]. Trav. Ling. Litt. Strasbourg. 1970, t. 8, no1, pp. 127-128.