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EMBRUMÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de embrumer*.
II.− Adjectif
A.− Qui est couvert de brume. Horizon embrumé. P. méton. Saison embrumée. Le temps aussi sombre qu'hier, embrumé et froid (Barb. d'Aurev., Memor. 2,1839, p. 381).La rue embrumée était toujours calme et vide : les camarades arrivaient, informes dans le brouillard (Malraux, Cond. hum.,1933, p. 371).
P. anal. Yeux embrumés. Couverts d'un voile de larmes. De ses yeux embrumés, une grosse larme roula sur le col de la cruche (Guèvremont, Survenant,1945, p. 132).
B.− Au fig. Confus, qui manque de netteté ou d'éclat. Le talent magnifique, chatoyant par instants, et par instants embrumé de Claude Debussy (L. Daudet, Idées esthét.,1939, p. 294).Les rêveries philosophiques et embrumées du bon Hoffmann (La Varende, Tourmente,1948, p. 130).
Spécialement
Regard, œil embrumé. Terne, sans éclat. Il sortait de là [du sommeil] titubant, ahuri, le poil terne et la pupille embrumée (Duhamel, Maîtres,1937, p. 238).
Voix embrumée. Qui a perdu sa netteté, son timbre clair. Sa voix de femme, basse, un peu embrumée (Montherl., Songe,1922, p. 176).
Fréq. abs. littér. : 65. Bbg. Gohin 1903, p. 376.