| * Dans l'article "EMBOLIE,, subst. fém." EMBOLIE, subst. fém. A.− PATHOL. Obstruction brusque d'un vaisseau sanguin, généralement une artère, par un corps étranger, solide, liquide ou gazeux. Embolie cérébrale; embolie amniotique, gazeuse; mourir d'une embolie. Il avait peur de déterminer des embolies, si la liqueur n'était pas d'une pureté parfaite (Zola, DrPascal,1893, p. 42).L'idée, d'ailleurs plausible, d'une embolie provoquée par les troubles phlébitiques s'était immédiatement emparée de son esprit (Martin du G., Thib.,Consult., 1928, p. 1107).Embolie rétinienne (Gide, Et nunc manet,1951, p. 1141): Mais on conçoit sans peine le danger d'une grave intervention chez un malade qui vient de faire une embolie pulmonaire ou une embolie d'une artère d'un membre; à plus forte raison quand il s'agit d'un infarctus du myocarde... la question ne se pose plus!
R. Schwartz, Nouv. remèdes et maladies d'actualité,1965, p. 93. − P. métaph. Mais l'histoire nous montre dans ces symptômes d'embolie de l'élan spirituel les stigmates d'avilissement d'un certain esprit bourgeois (Mounier, Traité caract.,1946, p. 536). B.− EMBRYOL. Processus d'invagination de l'hémisphère végétatif de l'embryon, qui détermine la gastrulation chez certaines espèces (cf. J. Guibé, Les Batraciens ds Rob. Suppl. 1970). Rem. On rencontre ds la docum. embolisé, ée, part. passé empl. adj. Le réseau capillaire du foie, d'abord, celui du poumon ensuite, constituent deux filtres qui retiennent le plus grand nombre des embryons embolisés (L. Devé ds Nouv. Traité Méd., fasc. 5, 1, 1924, p. 318). Prononc. et Orth. : [ɑ
̃bɔli]. Ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1845-56 méd. (Virchow d'apr. Garnier-Del. 1958). Du gr. ε
̓
μ
ϐ
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λ
η
́ « action de jeter, choc, irruption ». Fréq. abs. littér. : 29. DÉR. Embolique, adj.,méd. (pathol. et embryol.). Relatif à l'embolie. Accident, processus embolique; abcès, grangène embolique. C'est la preuve de la nature embolique de la lésion (Barbier dsNouv. Traité Méd.,fasc. 2, 1928, p. 877).On observe d'ailleurs des transitions multiples, dans les diverses formes d'un même groupe, entre la segmentation égale et la gastrulation embolique d'une part, la segmentation franchement inégale avec gastrulation épibolique de l'autre (Caullery, Embryol.,1942, p. 37).− [ɑ
̃bɔlik]. − 1reattest. 1864 (Littré); de embolie, suff. -ique*. |