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EMBÂTONNÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de embâtonner*.
II.− Adjectif
A.− Vx, fam. [En parlant d'une pers.] Qui est muni, armé d'un bâton. Il n'y demeura pas longtemps [en sépulture] car on vit bientôt accourir quatre-vingts de ses parents, tous bien embâtonnés (Tharaud, Chron. frères enn.,1929, p. 101).
− P. métaph. et p. iron. :
Ce sont cependant d'imprudentes suggestions contradictoires (...) du même Wagner qui nous ont valu l'actuelle épidémie de ce virtuosisme dont le pullulant bacille embâtonné infecte et ravage ouvertement la moelle auguste d'impérissables chefs-d'œuvre. Marnold, Mus. d'autrefois et d'aujourd'hui,1902-10, p. 65.
B.− ARCHIT. [En parlant d'une colonne cannelée] Dont les cannelures sont garnies, à des fins ornementales et jusqu'à une certaine hauteur du fût, de moulures cylindriques saillantes figurant des bâtons. Colonnes embâtonnées (Jossier1881).
− P. méton. [En parlant des cannelures] Cf. Chabat t. 1 1878, 1881 et Barb.-Cad. 1963, 1971.
BBG. − Bourguignon (J.). Qq. arch. ds les Fables de La Fontaine. In : [Mél. Gamillscheg (E.)]. München, 1968, p. 98.