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ELDORADO, subst. masc.
A.− Pays fabuleux situé au nord de l'Amérique du Sud et regorgeant d'or et de produits précieux. L'Eldorado (...) était si riche, que les temples avaient des toits d'or massif (Ac. Compl.1842).
P. ext. [Pour désigner la Californie, censée posséder des mines d'or] :
1. De tous les points du globe partaient maintenant des solitaires, des corporations, des sectes, des bandes vers la terre promise, où il suffisait de se baisser pour ramasser des monceaux d'or, de perles, de diamants; tous convergeaient vers l'Eldorado. Cendrars, L'Or,1925, p. 148.
B.− Au fig. Pays, lieu, endroit, imaginaire ou réel, où rien ne manque, tant les richesses que les plaisirs. Tous les Eldorados que l'âme en songe effleure, Leurre (Pommier, Colifichets,1860, p. 61).Je m'étais fait d'un Concile un eldorado de charité, de zèle, d'amour (Dupanloup, Journal,1869, p. 308).Cf. alhambra ex. 2 et collectiviste ex. 2 :
2. [Cérès] lui procura [à Céline Visire] des engagements dans des cafés-concerts. Bientôt, à son instigation, elle joua en des eldorados des pantomimes unisexuelles, sous les huées. France, L'Île des Pingouins,1908, p. 385.
Prononc. et Orth. : [εldɔ ʀado]. Ds Ac. 1878 et 1932. Étymol. et Hist. [1579 Dorado « contrée fabuleuse de l'Amérique que les Espagnols situaient entre l'Orénoque et l'Amazone et qu'ils croyaient regorger d'or », mot esp. cité (Hist. univ. du Nouv. Monde, extr. de l'ital. de M. H. Benzoni par M. U. Chauveton, p. 4 ds König, p. 90)]; 1640 el Dorado « id. » (J. de Laet, L'Hist. du Nouv. Monde ou Descr. des Indes Occ., p. 565); 1759 Eldorado (Voltaire, Candide, éd. A. Morize, p. 103); 1836 au fig. (Gautier, Mllede Maupin, t. IV, p. 64 ds Rob.). Empr. à l'expr. esp.el (pais) dorado « le pays doré » (dorer*), « le pays de l'or ». Fréq. abs. littér. : 5.