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EFFONDRÉ, ÉE, part. passé et adj.
I.− Part. passé de effondrer*.
II.− Emploi adj.
A.− [En parlant d'un obj. concr.; correspond à effondrer II A] Éboulé, écroulé. Ce parquet effondré ici, branlant là, comme une passerelle, mais toujours astiqué, verni, lustré (Saint-Exup., Terre hommes,1939, p. 181).
En partic., GÉOL. [En parlant d'un sol, d'un terrain] Qui s'est affaissé sous l'effet d'une secousse sismique, de l'action des eaux souterraines, etc. :
... cette écorce, manquant de point d'appui, s'infléchit, se rida, se plissa; le résultat fut la formation d'un certain nombre de saillies et de dépressions. La mer se retira dans les régions basses ou effondrées, tandis que les parties hautes ou surélevées formèrent les premiers continents et les premières montagnes. Boule, Conf. de géol.,1907, p. 59.
B.− [En parlant d'une pers.; correspond à effondrer II B] Abattu. Elle reste un instant, seule, haletante, effondrée (Martin du G., Taciturne,1932, p. 1323).Moi et les dames effondrés, râlants sur un banc d'en face (Céline, Mort à crédit,1936, p. 82).
Rem. On rencontre ds la docum. le mot employé en parlant d'une partie du corps d'une pers. (Quasi-) synon. tombant. Le chapeau cloche qui ne dissimulait ni le nez épais et retroussé, ni la bouche vulgaire, ni le menton effondré (Mauriac, Myst. Frontenac, 1933, p. 233).
Fréq. abs. littér. : 279. Fréq. rel. littér. : xixes. : a) 69, b) 460; xxes. : a) 530, b) 561.