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ÉDENTÉ, ÉE, part. passé, adj. et subst.
I.− Part. passé de édenter*.
II.− Adj. Qui a perdu une partie ou la totalité de ses dents.
A.− [Correspond à dent A et B] Une vieille édentée (Ac.). Une créature édentée qui sourit jusqu'au fond de la gorge (Barbusse, Feu,1916, p. 324):
1. ... il répondait par le « oui » charmant de l'Italie, le « si », qui chantait doucement dans sa bouche édentée. France, Le Lys rouge,1894, p. 180.
Emploi subst. Un(e) édenté(e). Une personne qui a perdu ses dents. Des contes que de vieilles édentées peuvent seules accepter (Renan, Drames philos.,Eau Jouvence, 1881, II, 1, p. 461).
P. méton. Un sourire édenté. « Qu'est-ce que c'est? » cria la voix édentée de la grand'mère (Triolet, Prem. accroc,1945, p. 395).Le badaud dont la faconde édentée et crachouillante, la curiosité morbide l'avaient un moment amusé et l'assommaient maintenant [Dubourg] (Arnoux, Roi,1956, p. 112).
B.− [Correspond à dent D 1 c] Un peigne édenté :
2. ... des bric-à-brac fantastiques où s'étalaient pêle-mêle de vieilles coulevrines, de grosses lanternes dorées, de vieux palans, de vieilles ancres édentées, ... A. Daudet, Tartarin de Tarascon,1872, p. 50.
III.− Subst. masc. plur., ZOOL. Ordre de mammifères aux formes lourdes, caractérisés par une denture réduite et peu différenciée. Les édentés à long museau, « fourmiliers, tatous, oryctéropes, » ont tous la langue longue, étroite, pointue et singulièrement lisse (Cuvier, Anat. comp.,t. 2, 1805, p. 689).
Prononc. et Orth. : [edɑ ̃te]. Ds Ac. 1694-1932. Ds Ac. 1932 au masc. pluriel. Fréq. abs. littér. : 146.