| ECTASE, ECTASIE, subst. fém. A.− PATHOL. Ectasie. Dilatation anormale et permanente d'un organe creux (canal, conduit, viscère). Synon. partiel anévrisme.Dans le poumon, des noyaux de pneumonie interstitielle, suivie d'ectasie bronchique, continuent à évoluer discrètement (Nocard, Leclainche, Mal. microb. animaux,1896, p. 236).Un examen cardio-vasculaire (...) est également indispensable pour éliminer une ectasie aortique (Quillet1965, p. 354). Rem. Le suff. -ectasie entrant dans la compos. de termes médicaux signifie qu'il y a dilatation de l'organe considéré : bronchectasie (dilatation des bronches), télangiectasie (dilatation des vaisseaux éloignés du cœur, spécialement des capillaires). B.− PROSODIE GR. Ectase ou ectasie. Licence poétique qui permet d'allonger une syllabe habituellement brève. L'ectase a fréquemment lieu en grec pour la conjonction « et », et en latin pour la conjonction « que », répétées dans une énumération (Nouv. Lar. ill.). Rem. Attesté ds Littré et Guérin 1892 et ds Lar. 19e-20e. Prononc. : [εkta:z]; [εktazi]. Étymol. et Hist. 1792 ectasis (Chanseru ds Encyclop. méthod. Méd.); 1824 ectasie (Nysten). Empr. au gr.
ε
́
κ
τ
α
σ
ι
ς « extension, dilatation ». Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 21. |