| DÎNEUR, EUSE, subst. A.− Vieilli. Mangeur. C'est un beau dîneur (Ac.1798-1878). B.− Personne qui dîne, et particulièrement, qui aime à dîner en ville, au restaurant ou dans un cabaret. Un de ces cinémas vers lesquels allaient se précipiter dîneurs et dîneuses (Proust, Temps retr.,1922, p. 735): Omer s'expliquait mal qu'il méprisât les délicatesses de la nourriture : la quantité seule plaisait à ce dîneur étrange.
Adam, L'Enfant d'Austerlitz,1902, p. 182. Prononc. et Orth. : [dinœ:ʀ], fém. [-ø:z]. Ds Ac. 1740-1878 au masc. uniquement; ds Ac. 1932 au masc. et au féminin. Étymol. et Hist. 1609 (Regnier, Satire, XI, 144, 289-90 [Didier 1958] ds Quem. Fichier). Dér. du rad. de dîner*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 129. Bbg. Pamart (P.). Écriture artiste et créations verbales. Vie Lang. 1970, p. 307. − Quem. 2es. t. 3 1972. |