| DÉFERVESCENCE, subst. fém. A.− MÉD. Décroissance ou disparition de la fièvre qui annonce la convalescence des maladies aiguës. Défervescence brusque, subite, graduelle. Une effervescence et une défervescence rapides (Cadet de Gassicourt, Mal. enf.,t. 1, 1880-84, p. 28).Le 13eou 14ejour commence la période de défervescence (Nicolle, Conseil dsNouv. Traité Méd.,fasc. 2, 1928, p. 515): ... je n'aime par ces brusques abaissements. C'est de la fausse défervescence... Mauvais signe. − Mais pas signe de la fin? Il ne répondit pas. Dès le soir, la température remonta et les traits de Philippe s'affaissèrent d'une façon terrifiante.
Maurois, Climats,1928, p. 285. B.− CHIM. ,,Absence ou diminution d'effervescence`` (Duval 1959). Rem. Attesté ds les dict. dep. Littré Suppl. 1877 au sens A et Lar. 19eau sens B. Prononc. : [defε
ʀvεsɑ
̃:s]. Barbeau-Rodhe 1930 admet également la prononc. avec [ss] géminées. Étymol. et Hist. 1. 1870 chim. (Lar. 19e); 2. 1872, 15 janv. méd. (Papillon ds Rev. des Deux-Mondes, t. XCVII, p. 411 ds Littré Suppl.). Empr. au lat. defervescens (part. prés. du lat. class. defervescere « cesser de bouillir, de bouillonner »), sur le modèle de effervescence. Fréq. abs. littér. : 1. |