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DÉBROUILLAGE, subst. masc.
A.− Action de se débrouiller :
1. Pour les jeunes garçons, il y a des cours de débrouillage, c'est-à-dire qu'on y apprend à faire une soudure, raccommoder une chaise, ressemeler une chaussure, remplacer une vitre, etc... Becquet, L'Organ. des loisirs des travailleurs,1939, p. 236.
2. À tel d'entre nous, « le temps de débrouillage semble très court, et les notions à acquérir de l'ordre de celle que tout étudiant de diplôme doit assimiler lorsqu'il se « jette à l'eau » sur un sujet nouveau pour lui ». Colloque nat. de géogr. appliquée (Strasbourg, 20-22 avr. 1961),1962, p. 105.
B.− Action de débrouiller une chose emmêlée, complexe, une situation confuse. Oui, si j'avais eu une enquête, des recherches à faire, même un débrouillage de documents (Romains, Hommes b. vol.,1932, p. 148):
3. Je ne cherche pas une vengeance, non, j'aspire seulement à la connaissance, au débrouillage d'un casse-tête complexe et attachant; ... A. Arnoux, Rêverie d'un policier amateur,1945, p. 67.
Rem. On rencontre ds la docum. le subst. masc. débrouillement. Action de débrouiller et résultat de cette action. L'amour, suivant Hésiode, présida au débrouillement du chaos (Dupuis, Orig. cultes, 1796, p. 78). Les méthodes ingénieuses des zones, des projections stéréographique et gnomonique vinrent soulager l'esprit dans le débrouillement souvent difficile des cristaux complexes (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 347).
Prononc. et Orth. : [debʀuja:ʒ]. Noter que Ac. 1718 enregistre la var. desbrouillement, écrite débrouillement ds Ac. 1740-1932. Étymol. et Hist. 1. 1855 débrouillage fig. (Esn. 1966 : dans l'armée, en Afrique, c'est l'art des expédients); 2. 1868, août, sens propre « action de démêler » (Sand, Corresp., t. 5, p. 275). Dér. de débrouiller*; suff. -age*. Fréq. abs. littér. : 13.