| DÉBONDAGE, subst. masc. Fait d'enlever la bonde (d'un tonneau). − Au fig. Épanchement sans retenue, flot auquel on laisse libre cours. De cet escalier (...) descendait par moments, ainsi que d'un égout, tout un débondage d'ignominies, mêlées à des puanteurs (Zola, Fécondité,1899, p. 281). Rem. 1. Ce mot n'est attesté ds aucun dict. du xixeet du xxes. 2. On rencontre ds la docum. le subst. fém. débondade avec le sens fig. de débondage employé par le même auteur (supra ex.). Tout d'un coup, chez cette fille muette et respectueuse, dont les autres bonnes elles-mêmes ne pouvaient tirer la moindre indiscrétion, une débondade avait lieu, pareille à la débâcle d'un égout (Zola, Pot-Bouille, 1882, p. 361). Étymol. et Hist. 1805-08 (Stendhal, Journal, t. 2, p. 160). Dér. du rad. verbal de débonder*; suff. -age*. |