| DYSPEPSIQUE, DYSPEPTIQUE, adj. A.− [En parlant d'un phénomène] Qui a rapport à la dyspepsie. On observe des troubles dyspeptiques divers (Brumpt, Parasitol.,1910, p. 381). − Rare. Qui provoque la dyspepsie. Je venais (...) d'expédier un dîner plus solide qu'à l'ordinaire dont la truffe dyspeptique ne faisait pas l'article le moins important (Baudel., Nouv. Hist. extr.,1857, p. 443). B.− [En parlant d'une pers.] Atteint de dyspepsie. Aussi, à quarante ans, tous les Américains sont-ils dyspepsiques, comme en témoignent les milliers de remèdes proposés par les journaux (Morand, New-York,1930, p. 145). − [En parlant d'un comportement] Caractéristique d'une personne atteinte de dyspepsie. Les Méridionaux, qui n'entendent pas toujours bien la plaisanterie, se sont scandalisés des galéjades dyspeptiques d'Huysmans (Thibaudet, Réfl. crit.,1936, p. 119). − Emploi subst. Personne souffrant de dyspepsie. Son cigare rougeoya soudain avec ce petit crépitement dont le souvenir désespère le dyspeptique à jamais privé de tabac (Barrès, Barbares,1888, p. 199).L'imagination déréglée des grands dyspeptiques (Larbaud, Barnabooth,1913, p. 227).Le candidat aux convulsions paraît être un dyspeptique en état de surnutrition (Londe dsNouv. Traité Méd.,fasc. 2, 1928, p. 570). Prononc. et Orth. : [dispεpsik], [dispεptik]. Les 2 formes ds Rob., Lar. Lang. fr. Mais uniquement dyspeptique ds Besch. 1845, Littré et DG. Étymol. et Hist. I. 1845 symptômes dyspepsiques (F. Barrier, Traité pratique des maladies de l'enfance, II, 48 ds Quem. Fichier). II. 1845 dyspeptique (Besch.). I dér. du rad. de dyspepsie*; suff. -ique*. II dér. du gr. δ
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ς « dyspeptique ». Fréq. abs. littér. Dyspepsique : 11. |