| DYSARTHRIE, subst. fém. MÉD. Trouble moteur de la parole résultant d'une paralysie ou d'une absence de coordination des mouvements volontaires qui atteint les muscles des organes phonateurs. Dysarthrie cérébelleuse, parkinsonienne, pseudo-bulbaire. Chez certains enfants, ces troubles [d'articulation] proviennent également d'une déficience motrice provoquant des dysarthries plus difficiles à réduire (Encyclop. éduc.,1960, p. 205).Rem. On rencontre l'adj. dér. dysarthrique. Qui se rapporte à la dysarthrie. L'existence de troubles aphasiques et dysarthriques, habituellement transitoires, lors des thromboses de l'artère cérébrale antérieure du côté dominant (H. Hecaen, Introd. à la neuropsychol., Paris, Larousse, 1972, p. 61). (Celui ou celle) qui est atteint de dysarthrie (cf. Méd. Biol. t. 1 1970). Prononc. : [disaʀtʀi]. Étymol. et Hist. 1907 (Nouv. Lar. ill. Suppl.). Composé de l'élément préf. dys-* et du gr. α
́
ρ
θ
ρ
ο
ν « articulation » cf. 1878 l'angl. dysarthria ds NED. Bbg. Quem. Fichier. |