| DYNAMITEUR, EUSE, subst. A.− Vieilli. Auteur d'attentats à la dynamite. Le ministère est le complice de ces dynamiteurs : 1. Une quinzaine se passa sans une seule explosion. On en conclut que les dynamiteurs, une poignée selon toute vraisemblance, peut-être moins encore, étaient tous tués, pris, cachés ou en fuite.
France, L'Île des pingouins,1908, p. 413. − Au fig. et adj. La jeunesse littéraire, qui est dynamiteuse par pose, par « chic » (Goncourt, Journal,1893, p. 486). B.− ART MILIT. Soldat chargé d'effectuer des destructions, etc. au moyen de la dynamite. Les dynamiteurs atteignaient la voie ferrée : 2. Il n'y a plus de place pour les souvenirs. Maintenant, partout où les dynamiteurs sont postés, ils attendent. L'ennemi et le jour.
Malraux, L'Espoir,1937, p. 631. Prononc. : [dinamitœ:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1871, 31 oct. « qui emploie la dynamite » canonniers dynamiteurs (Journal offic., p. 4240, 3ecol. ds Littré Suppl.); 2. 1877 « fabricant de dynamite » (Littré Suppl.); 3. 1882 « auteur d'attentat à la dynamite » (Hogier-Grison, Monde où l'on vole, p. III). Dér. du rad. de dynamiter*; suff. -eur2*. Fréq. abs. littér. : 28. |